jeudi 3 décembre 2009

Wilhelm Muller - Le Tilleul

Le tilleul

Au puits, devant la porte
Se tient un grand tilleul
J’ai rêvé dans son ombre
Des rêves merveilleux

J’ai gravé sur son tronc
Tous mes mots d’amoureux
Dans la joie, dans la peine
Toujours il me rappelle

Ce soir, j’ai dû passer
Près de lui, dans la nuit
Et même dans ce noir
J’ai dû fermer les yeux

Ses branches chuchotaient
Comme si elles m’appelaient
Près de moi mon ami
Tu trouveras la paix

Le vent soufflait, glacial
Tout droit sur mon visage
Mon chapeau s’envola
Je ne l’ai pas ramassé

Et maintenant une heure
Après l’avoir laissé
Je l’entends qui chuchote
Tu trouveras la paix



Der Lindenbaum

Am Brunnen vor dem Tore
Da steht ein Lindenbaum:
Ich träumt in seinem Schatten
So manchen süßen Traum.

Ich schnitt in seine Rinde
So manches liebe Wort;
Es zog in Freud und Leide
Zu ihm mich immer fort.

Ich mußt auch heute wandern
Vorbei in tiefer Nacht,
Da hab ich noch im Dunkel
Die Augen zugemacht.

Und seine Zweige rauschten,
Als riefen sie mir zu:
Komm her zu mir, Geselle,
Hier findst du deine Ruh!

Die kalten Winde bliesen
Mir grad ins Angesicht,
Der Hut flog mir vom Kopfe,
Ich wendete mich nicht.

Nun bin ich manche Stunde
Entfernt von jenem Ort,
Und immer hör ich´s rauschen:
Du fändest Ruhe dort!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

super pour mon travail sur le tilleul :)